Si la culture et la commercialisation de l’anacarde sont les principales sources de revenus des populations en milieu rural dans la région du Gontougo, l’igname « Kponan » n’en demeure pas moins une spéculation qui alimente l’économie de ladite région et qui est beaucoup consommée en Côte d’Ivoire.
Première spéculation en termes de volume de production, l’igname représente une filière importante pour le pays, du point de vue de sa contribution à la sécurité alimentaire. Les autorités du Conseil Régional, avec à leur tête le Président Kossonou Kouassi Ignace veulent mettre en place les filières anacarde et igname assez compétitives en faisant ressortir la chaine de valeur.
Ainsi donc, le cabinet PROMAK AFRIC a été sélectionné, après un appel d’offres ouvert pour conduire l’étude des filières anacarde et igname à travers le Gontougo, dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui au développement économique et écologique des territoires ruraux (ECOTER) dont la région est bénéficiaire.
En prélude à ce travail, s’est tenue, le mercredi 02 février 2022, dans la salle de réunion du Conseil régional du Gontougo, à Bondoukou, une réunion de cadrage sur la méthodologie de l’étude, présidée par le 3ème Vice-président de la collectivité décentralisée, M. Kouakou Bio, le référent politique d’ECOTER.
L’objectif de la mission pour le Conseil Régional, est de disposer d’informations sur la situation actuelle de l’organisation desdites filières et par la suite de sa contribution possible pour son fonctionnement, à travers une analyse de ses différents segments production, transformation, stockage, commercialisation, moyennant si besoin l’élaboration d’un plan d’actions visant à améliorer leurs productivités et leurs compétitivités en collaboration et au profit de tous les acteurs.
Le cabinet PROMAK AFRIC était représenté par une délégation conduite par son Directeur Général M. Magem Nangui. On notait à cette rencontre les représentants de la direction régionale de l’agriculture, de l’ANADER, de la chambre régionale d’agriculture, des coopératives de producteurs d’anacarde et de planteurs. 
RECIT/PHOTOS : Adjoumani Paterne
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